Parc national
de la Mauricie
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En août 2012, nous avons été camper dans le Parc national de la Mauricie. Deux nuits, trois jours qui nous ont paru une semaine tellement nous étions bien.
Arrivée par Saint-Jean-des-Piles parce que nous avions rendez-vous avec des artistes peintres au lac Bouchard et que c'est plus près de cette entrée. Le prix du camping (29,40$ avec électricité) nous paraît normal par rapport aux autres campings de la province, mais c'est le prix de séjour qui fait mal au portefeuille: 7,80$ par jour, par personne. Nous comptons donc profiter de notre séjour au maximum.
Il est encore tôt, on va voir l'emplacement de camping de Rivière-à-la-Pêche, mais tout de suite, on repart à la conquête de cet immense territoire (une heure nous dit-on pour le traverser, penser à l'essence avant d'entrer). Première arrêt au Lac-du-Fou. sentier La Cache, petit ruisseau bien caché, au bout, le lac où paraît-il on peut observer des orignaux, mais nous ne sommes pas très dans la saison et encore moins à la bonne heure. Les odeurs de la nature nous enivrent. Goût de canoë ou de kayak.
L'arrêt suivant: le lac Édouard, pas pour sa belle grande plage de sable blond, ni pour la location de canoë, ni pour la baignade invitante, mais pour le sentier du lac Étienne qu'on cherche un peu, mais agréable à parcourir.
Ce sera tout pour cet après-midi, installation au camping, soirée au coin du feu et dodo de bonne heure.
Le lendemain, sous un ciel radieux, rencontre avec les deux artistes au lac Bouchard. Pour le même prix, on en a eu six artistes peintres, plus deux photographes de nature, tous membres de l'organisme Info-Nature-Mauricie.
Vers 14 heures, on décide de changer de camping, de prendre plutôt celui vers l’autre entrée du parc (oublions celui du lac Wapizagonke, très couru en été et à ne pas penser sans réservation): celui de Mistagance. Arrêts aux nombreux belvédères recommandés par la préposée à l'entrée et les membres d'Info-Nature, moins de sentiers que la veille, petite pluie qui commence à 16 h 30 (alors qu’elle était prévue toute la journée) ce qui nous incite à aller nous reposer au camping. Même s’il ne pleut plus, parce que tout est mouillé à l’extérieur, on expérimente notre table à l’intérieur. Petit feu le soir avec restants du bois de la veille. Hein? Ça ne fait que deux jours qu’on est dans le parc! On dirait plutôt que ça fait cinq jours qu’on est parties de la maison, tellement c'est différent des derniers mois.
Le mercredi, révision de la journée: on décide d’aller à Saint-Élie-de-Caxton, mais ensuite, maison. À Saint-Élie, toujours sous un ciel très bleu, on arrive juste à temps pour la randonnée en carriole de 10 h 15. Pour 12 $ chacune, c’est très bien. Pas tant le village qui est intéressant, ce sont les capsules de Fred Pellerin qui nous réjouissent. On ne se lasse pas de l’écouter. Retour à la maison vers 16 heures.
août 2012
Nos voyages et nos escapades