Au pays du homard
juin 2017
Nos voyages et nos escapades
Mon dernier voyage ressemble plutôt à une escapade de douze jours. Il ne pourrait pas servir de guide touristique pour tout le Nouveau-Brunswick. Ça ressemblait plutôt a des vacances. Un petit 1200 kilomètres en suivant les rives du Saint-Laurent, des baies, des anses. : pas trop loin, pas trop de millage, peu de découvertes. Sortir de l’habituel, de l’obligatoire, du il faut que. Fuir les mouches noires et les maringouins, le plus possible. On les retrouvera bien assez tôt avec toute cette humidité…
Nous avons plutôt opté pour aller vivre des moments agréables, au bord de l’eau si possible. Acheter et manger poissons et fruits de mer. Faire le plein de petit bois de plage pour d’éventuelles sculptures. Marcher, pédaler. Lire aussi.
Couchers (eau et 30 amp et wi-fi acceptable dans la plupart des cas. À Shediac, vaut mieux de connecter sur le camping voisin):
Camping Pocher-Panet, L’Islet-sur-mer: 41,39 $
camping Capitaine Homard, Sainte-Flavie: 35 $
Camping Colibri-sur-mer, Caraquet: 35,65 $
Camping Val-Comeau: 37 $
Camoing Parlee Beach, Shediac: 32 $
Camping municipal Notre-Dame-du-Lac (Témiscouata-sur-le-Lac): 39,32 $
Camping du quai, Rivière-du-Loup: 32,40 $
Admirer béatement le mouvement des vagues, attendre le prochain bateau de pêcheur suivi de dizaines de goélands qui réclament leur repas de la journée.
Faire de belles rencontres. Il y eut la préposée du camping de Caraquet. Généreuse en informations sur la ville, sur la langue française des Acadiens également.
Il y eut le très serviable débosseleur qui m’a rendu ma bonne humeur après que j’ai accroché un « pit a feu » trop bas et alors aggravé le marchepied déjà pas mal amoché tellement il est bas. Au point où la portière de côté ne s’ouvrait plus. En moins de deux, il a donné des coups de masse et réussi à redresser la grande barre de fer et la portière s’ouvrait.
Il y eut le pêcheur qui nous a expliqué les différentes étapes entre le homard dans la mer et le homard dans l’assiette du consommateur. À Val Comeau, le homard se rend jusqu’en Thaïlande.
Il y eut même Marie-Andrée et André, des campeurs et lecteurs connus dans les dernières années.
Il y eut le préposé à l’accueil du kiosque d’informations touristiques qui nous a bien indiqué la piste cyclable et le parc provincial, le port de Shediac. Tout était si beau et si facile sur papier.
Mais une fois sur place, c’était une tout autre histoire.
Le fait que Shediac et Pointe-au-Chêne soient deux villes différentes? Manque flagrant d’indications claires.
Je publie les deux cartes que j’avais à ma disposition: celle de Google Maps et celle, papier, de la ville. Il faut vraiment différencier le parc (zone verte sur Google maps) du camping CLÔTURÉ que j’ai rajouté en rouge. Pas évident de trouver par où passer pour aller à la plage, à pied ou en vélo seulement (lignes noires que j'ai tracées). Il faut sortir du camping par les deux seuls accès (aux bouts de slignes noires) et on a l’impression de sortir de tout le parc, avec rues et donc circulation automobile. Quant à trouver la piste cyclable pour se rendre en ville… c’est pire. Et la préposée, cette fois, n’était pas très bavarde. Encore une fois, il faut sortir du camping et se rendre sur la rue Parlee Beach. Pas d’indications, on se hasarde et c’est seulement à une jonction plage-port-ville qu’il y a des indications. Ensuite, oui, c’est une très belle piste et nous avons pu nous rendre facilement au marché qui se tient tous les dimanches.
Plans de la ville de Shediac ou comment se retrouver
entre la plage, le parc, le camping et la piste cyclable.
Le pourquoi de la chose ci-contre, dans le texte.